La Bible
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Le contenu de la Bible

"La Bible fait bondir la tête et le coeur des hommes, tressaillir les collines. C’est le livre des sursauts, des images grandioses et tragiques, des grandes revendications sociales, des prophéties annonçant l’égalité fraternelle des hommes, amenant la disparition de la guerre entre les peuples, l’apaisement des nations irritées et de la nature elle-même..."

 

Jean Jaurès (1859-1914)

l’un des fondateurs du socialisme français
Vu l'importance de ce livre, penchons-nous sur son contenu. Page d'histoire, de poésies, de prophéties, lettres, messages, visions, s'y trouvent à profusion. En même temps, nous y trouvons l'intervention de Dieu dans l'histoire de l'humanité et découvrons qu'à travers les siècles l'Éternel accomplit son plan précis.

Les photos sur les panneaux de l’exposition évoquent les grandes étapes historiques mentionnées dans la Bible. Les planches de chefs-d'oeuvre inspirés de la Bible nous donnent également un aperçu des sujets traités, tout en montrant l'influence de ce Livre dans le domaine de l'art.

1. Introduction

Les chapitres précédents ont fait état d’éléments relatifs à l’arrière-plan de la Bible étant - ses origines divines, la transmission fidèle de son texte, sa véracité, et puis sa très grande diffusion. Ce nouveau chapitre présente un bref résumé de l’aspect historique de la Bible.

La grande variété des textes bibliques frappe d’emblée le lecteur. La Bible est en effet une bibliothèque en miniature, où l’on trouve conjointement: récites historiques, aventures spirituelles, poésies, livres à tendance philosophique et imprégnés de réflexion profonde, messages prophétiques, histoires d’amour, sentences et proverbes, cantiques, évangiles, paraboles, lettres, visions apocalyptiques.

2. Le sens linéaire de l’histoire

Mais malgré leur diversité, ces textes ne nous ont pas été livrés de manière désordonnée, car ils se présentent dans un certain ordre logique, et les différents genres littéraires sont en général tissés harmonieusement ensemble. C’est principalement à la version grecque de l’Ancien Testament, dite la Septante (voir chapitre 1), que nous devons cet ordre, et non à la méthode hébraïque de présenter les saints livres. Les juifs suivent grosso modo un ordre chronologique et liturgique, dépendant aussi parfois de la longueur des livres, souvent au détriment de la date de composition de ces dits-livres. Ainsi, ils n’ont pas groupé ensemble tous les livres historiques de l’Ancien Testament.

L’ordre des livres dans la version des Septante a donc favorisé une lecture plus cursive des textes permettant une meilleure compréhension du sens linéaire de l’histoire biblique. Les anciens grecs, les hindous, les bouddhistes avaient propagé une vision cyclique de l’histoire: le monde "tourne" et "tourne encore", au gré d’un éternellement recommencement. Mais pour les hébreux, ou plutôt pour le Dieu des hébreux, tout dépend d’un but défini par Dieu. Le texte biblique ne cesse de rappeler que Dieu a une destinée pour chaque individu. Cette conception exclut toutefois le fatalisme. Une main sûre conduit les affaires du monde, sans pour autant ôter aux hommes leur liberté d’action ou le libre arbitre de chacun. C’est l’un des aspects paradoxaux du message biblique.

Les récits recèlent toujours une signification spirituelle, une parole de Dieu pour celui qui daigne écouter. C’est la grande richesse du saint Livre: "Beatus qui ledit" (Heureux celui qui (le) lit) (Apocalypse ch 1, v 3).

3. La création du monde et l’origine de l’humanité

Dès ses premières pages, la Bible rapporte le récit de la création de notre univers, insistant davantage sur ce que Dieu a accompli par sa Parole toute puissante, que sur la manière par laquelle sa Parole s’est accomplie. Deux faits demeurent primordiaux: Au commencement Dieu créa les cieux et la terre (Genèse ch 1, v 1), et tout a été crée par elle, sa parole voir (Jean ch 1, v 1 et 2) qui est le Logos, la Parole vivante du Père, le Christ. Notons aussi la fréquence de l’expression "il dit" dans le premier chapitre de la Genèse.

Le texte biblique dépeint ensuite les débuts de l’humanité et son rejet de la Parole de Dieu. Sans contredit, la Bible est monogéniste. Dès les premiers chapitres de la Genèse, nous sommes en présence du premier couple, correspondant pour les anthropologues à l’homosapien de l’époque néolithique.

4. Le déluge

Les descendants d’Adam et Ève s’étaient tant enlisés dans la désobéissance aux ordres de Dieu que le Créateur exerça sur eux sa justice en ordonnant un déluge universel. L’historicité de ce jugement est confirmée aujourd’hui par le souvenir de cette catastrophe qu’en ont conservé bien des peuples différents éparpillés sur la terre. On dénombre plus de "300 récits" du déluge dont une trentaine transmis par écrit. Se présentant souvent sous forme légendaire, ils ont tout de même de surprenantes similitudes avec le texte biblique. Les narrations les plus anciennes du déluge sont des tablettes sumériennes, babyloniennes et assyriennes. On constate, surtout en lisant la version babylonienne, que nous sommes en présences des versions mésopotamiennes du déluge biblique.

L’arche de Noé et le Mont Ararat ont fait l’objet de nombreuses traditions. Cependant la Bible parle des "monts d’Ararat". De temps en temps des chercheurs sérieux et dignes de ce nom, s’aventurent encore sur les pentes escarpées et enneigées de l’Ararat. Réussiront-ils un jour à ramener quelque vestige de l’arche? Le morceau de bois équarri que M. Navarra a descendu du haut de la montagne dans les années 1950, n’a pas reçu l’approbation de tous les scientifiques. Examiné par deux laboratoires qui voulaient le dater au moyen du carbone 14, ce bois aurait deux âges différents!

5. La tour de Babel

Malgré le jugement divin manifesté par le déluge, les descendants de la famille de Noé se révoltèrent encore contre le Seigneur en construisant la tour de Babel. Il s’agissait certainement d’une ziggourat. Les archéologues ont retrouvé en Mésopotamie (aujourd’hui l’Iraq) les vestiges de plusieurs dizaines de ces tours à étage. Au sujet de celle de Babel (Babylone), la tablette de l’Ésagil (exposée au Louvre), datée de 229 av. J.C., révèle un certain nombre de détails intéressants. Ces aspects se rapportent à l’une de ses reconstructions. Effectivement déverses réparations avaient été entreprises au cours de sa longue histoire - par les Assyriens, et puis par les Babyloniens. La tablette de l’Ésagil évoque les mesures de cette tour à sept étages. Sa base mesurait approximativement 90 mètres de côté, alors que la hauteur totale de la ziggourat culminait également à 90 mètres.

La Bible dit que l’Éternel confondit le langage de toute la terre, et que c’est de la que l’Éternel dissémina les hommes sur toute la surface de la terre (Genèse ch 11, v 9). Nous ne savons pas comment Dieu a opéré ce jugement. Les origines des langues différentes ne sont pas expliquées d’une façon satisfaisante par les anthropologues. Peut-être un processus d’inexactitude de prononciation a-t-il alors débuté, faisant en sorte que les hommes n’arrivaient plus à prononcer les sons de la même façon, avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui. "Les études faites concernant les langues qui n’ont jamais eu de forme écrite ont montré combien vite les expressions courantes, employées par des personnes ayant un arrière-plan de langues commun, deviennent inintelligibles les uns pour les autres." International Bible Commentary, 1966, Marshall Pickering. Ce fut sans doute le cas pour l’époque postérieure à la tour de Babel.

6. Le peuple d’Israël depuis Genèse 12...

L’appel d’Abraham inaugure une nouvelle étape dans l’histoire du monde. Dans les premiers chapitres de la Bible la situation des hommes s’est dégradée. Aussi Dieu appela un homme, l’engageant à quitter sa civilisation païenne d’Our en Chaldée (la basse Mésopotamie, l’extrémité orientale du Croissant Fertile, tout près du golfe Persique). Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham (Actes ch 7, v 2) déclara 2,000 ans plus tard le diacre Étienne lors de sa défense devant les juifs de Jérusalem. Dieu fit partir Abraham vers la future patrie de ses descendants. Il s’agit du pays de Canaan, plus tard nommé la Palestine, l’Israël d’aujourd’hui. Ce récit met en relief un magnifique exemple de foi et d’obéissance, et cette aventure spirituelle du père des hébreux explique pourquoi Abraham fut appelé plus tard le père de tous ceux qui croient (Romains ch 4, v 11).

Le texte biblique s’étend donc sur l’installation d’Abraham et de sa famille en Canaan, évoquant des péripéties difficiles, et même plusieurs famines. L’une d’elles a poussé Jacob, le petit-fils d’Abraham, à descendre en Égypte avec sa nombreuse famille. Joseph, le 11e fils de Jacob, que Dieu avait établi à la tête du pays d’Égypte, s’y trouvait déjà pour les accueillir. La descendance de Jacob fut désormais désignée "fils d’Israël". Elle s’est rapidement multipliée et pendant une période longue de deux siècles et demi, sinon davantage, elle vécut dans l’est du delta du Nil.

7. Le peuple d’Israël en Égypte

La dynastie des pharaons qui accueillit les fils de Jacob était probablement celle des Hyksos, d’origine sémite, donc favorable aux fils d’Israël également sémites. Mais une nouvelle dynastie leur succéda et il s’éleva un nouveau pharaon, était-il de la 18e dynastie des fameux rois Thoutmès, ou de la 19e dynastie, avec ses Sethi I et Ramsès II? Les opinions des historiens divergent, et ici tout dogmatisme est à proscrire. Après 3,500 ans d’histoire et de topographie mouvementée, la date de l’exode, ainsi que le lieu du passage miraculeux de la mer Rouge (ou mer des Roseaux), restent très difficile à déterminer. [Photo stèle d’Hammourabi]

8. De l’exode au Sinaï

En sortant d’Égypte sous la conduite de Moïse, les Israélites quittèrent définitivement leur statut d’esclave pour devenir une nation organisée. Cet exode avait un but majeur: l’établissement d’une alliance entre Dieu et ce peuple, une alliance qui fut conclue du haut du mont Sinaï par l’Éternel lui-même, lorsque les fils d’Israël promirent de garder les dix commandements. Une nouvelle forme de culte fut alors instituée, sous une tente, nommée souvent "tabernacle", exigeant dès lors un sacerdoce offrant des sacrifices à Dieu. Grâce à cette alliance, dite sinaïtique, Dieu désormais "habitait" officiellement sur la terre au milieu des hommes.

9. Le temps des juges

Après quarante ans de voyage et d’errance dans la péninsule du Sinaï et dans le Néguev, au sud de Canaan, Israël, conduit par Josué, traversa miraculeusement le fleuve du Jourdain et partit à la conquête du pays de Canaan. La période des Juges consécutive à la conquête fut marquée par les dangers du syncrétisme avec la religion cananéenne, qui par son culte dédié aux Baals et aux Astartés, fut constamment un piège pour Israël. Suscités par le Seigneur et oints de l’Esprit, à la fois chefs militaires et messagers de dieu, les Juges ont délivré les Israélites des invasions ennemies que l’Éternel avait permises pour les humilier à cause de leur refus d’observer les conditions de l’alliance précisées dans les (10) commandements. Ils ramenèrent Israël, au moins provisoirement, vers son Dieu, mais par la suite les israélites demandèrent un roi, comme les autres peuples.

10. La monarchie

Le premier roi d’Israël, Saül, eut pour successeur, David, qui devint le premier véritable suzerain de ce peuple, instaurant ainsi la longue dynastie des rois davidiques. Homme selon le cœur de Dieu, commandant militaire, poète, prophète, chef charismatique, David incarnait toutes les qualités d’un roi exceptionnel. Son fils Salomon, connu pour sa sagesse, réalisa la vision de son père David, en construisant le temple à Jérusalem. Lui aussi possédait de grandes qualités, mais après sa mort, en raison de ses infidélités idolâtres à la fin de son règne, son royaume se divisa tout au début du règne de son fils Roboam. Ce fut le schisme. Nous sommes en l’an 930 av J.C.

11. Le schisme: deux royaumes désormais en Israël

Cette division parmi le peuple résulta en deux camps: celui du sud, Juda, avec Jérusalem comme capitale; et celui du Nord, Israël, dont la ville de Samarie était finalement la capitale.

Malheureusement, une succession de dynasties infidèles à l’alliance sinaïtique priva les habitants du royaume d’Israël de l’exercice du vrai sacerdoce à Jérusalem. Le culte selon Dieu fut remplacé par une religion idolâtre de veaux d’or à Béthel et à Dan. La situation morale, s’étant dégradée, le glas sonna pour la ville de Samarie et le royaume d’Israël en 722: Sargon II, roi d’Assyrie, envahit le pays, prit Samarie et déporta les notables du pays au-delà de l’Euphrate. Après 250 ans d’histoire mouvementée, ce fut la fin politique des dix tribus constituant le royaume du Nord.

12. Les dernières décennies du royaume de Juda, l’exil et le retour

Le royaume de Juda résista mieux que son homologue Israël à l’infiltration des Baals et des Astartés. De temps en temps des rois vigoureux et fidèles purifiaient le pays, détruisant les hauts lieux en chassant les abominations cananéennes. Mais 130 ans après la chute de Samarie, Jérusalem succomba à son tour aux armées babyloniennes de Nabuchodonosor. Des déportations s’ensuivirent, dont les prophètes Daniel et Ézéchiel furent victimes. L’exil se prolongea durant plus d’une génération. Puis, de manière soudaine, Dieu suscita Cyrus le Perse, qui prit Babylone en 539 et accorda très rapidement aux déportés installés à Babylone depuis les conquêtes de Nabuchodonosor, et donc aux Israélites, la permission de retourner dans leur patrie.

Sous la conduite de Zorobabel, 42,000 juifs se levèrent et rentrèrent à Jérusalem, rétablirent le culte à l’Éternel Dieu en reconstruisant le temple, et puis, sous Esdras et Néhémie, rebâtirent la muraille de Jérusalem. C’est enfin le grand réveil provoqué par l’action de l’Esprit de Dieu.

Dieu suscita au fil de l’histoire de la monarchie et même après une longue succession de prophètes, porte-parole de l’Éternel, dont les messages brûlants d’ardeur stimulaient rois et peuple - parfois avec succès - à revenir à Dieu et à rester fidèles à l’alliance qu’il avait traitée avec eux au Sinaï lors de leur sortie du pays d’Égypte.

13. La période inter testamentaire

Une période d’environ 400 ans s’est écoulée entre le moment de la rédaction des derniers livres de l’Ancien Testament, (Malachie, Esdras, Néhémie et les Chroniques), et l’apparition de Jean le Baptiste, annonçant la venue du Messie. Ces longs siècles furent caractérisés pour le peuple juif par des alternances de paix relative et de graves troubles. Ce sont les deux livres des Macchabées - qui n’ont pas été admis dans le canon juif de l’Ancien Testament (voir chapitre 1 du contenu de l’exposition) qui racontent les plus grandes tribulations qu’Israël a dû subir, et ce de la part d’un monarque en Syrie, d’origine grecque, Antiochos IV Épiphane, véritable antéchrist avant le temps. Par avance, Daniel avait annoncé dans ses visions apocalyptiques cette période tumultueuse, mais au moment des dures épreuves aucune voix prophétique revêtue de l’autorité de l’Éternel ne se fit entendre, et cela en dépit d’une abondante littérature désignée pseudépigraphe.

14. L’arrivée du Messie

Lorsque les temps ont été accomplis, Dieu envoya son Fils. Voici que Jean Baptiste arrive. C’est le dernier prophète et dernier souverain sacrificateur,  de l’Ancien Testament (Exode ch 13, v 2). Son appel à la repentance et au baptême prépare le peuple juif à la venue du Messie, celui qui devait venir, dont Moïse et les prophètes avaient tant parlé, Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme, le Roi d’Israël, son Sauveur. Les temps étaient enfin accomplis: Le Christ, né d’une vierge, se manifesta à Israël dès l’âge de 30 ans.

Le Christ sauveur révéla sa divinité à sa nation, Israël, par ses miracles et par son enseignement accomplis durant un court ministère de 3 ans et demi. Mais son peuple le rejeta. Il est venu chez les siens, mais les siens ne l’ont point reçu (Jean ch 1, v 10). Cependant, par son baptême, sa crucifixion ignoble et sa résurrection glorieuse, son Ascension triomphante, inaugurèrent une ère nouvelle, en faisant naître un autre peuple de Dieu, international et multiracial, que le Nouveau Testament appelle "l’Église" (ce terme vient du grec et signifie "appelé hors de"). L’Église, la véritable, est "invisible" dans le sens qu’elle est composée de tous ceux qui ont répondu individuellement dans leur coeur à l’appel personnel de Jésus-Christ, de ceux qui ont cru que Jésus prit sur lui tout les péchés du monde par son baptême, qu'il a versé sons sang en sa mort et qu'il est ressuscité de corps et d'Esprit et qui sont spirituellement "sortis" du monde. Vivant désormais comme "étrangers et voyageurs sur la terre (lisez 1 Pierre ch 2, v 11). Leur partie est céleste. Actuellement ils traversent leur "désert" dans l’attente de leur "terre promise". Il existe un parallèle évident entre l’historie de l’Église et celle d’Israël.

15. Les croyants

Vous serez mes témoins... (Actes ch 1, v 8). Ce nouveau peuple de Dieu est appelé à être témoin du christ baptisé, crucifié et ressuscité. Ainsi, la bonne nouvelle du pardon des péchés par Jésus-Christ se répandit rapidement, d’abord à Jérusalem où s’était déroulée la passion du Seigneur, puis à Samarie et en Syrie puis jusqu’en Asie Mineure, en Grèce et Italie pour finalement atteindre le monde entier. Le livre des Actes des Apôtres raconte cette merveilleuse épopée des conquêtes de l'Évangile dans le bassin méditerranéen, en dépit de graves contestations suscitées par l’opposition des juifs et par l’Hostilité des païens.

16. Les livres prophétiques et poétiques

Après ce court résumé de la partie historique de la Bible, examinons maintenant les livres des prophètes. Nous les avons déjà évoqués, en parallèle avec la littérature sapientiale ou poétique. Ces compositions littéraires sont en principe groupées dans nos Bibles indépendamment des livres historiques, dans les sections appelées "prophètes" et "livres poétiques". Une occupation intéressante pour le chrétien est de trouver l’époque de la rédaction de ces livres dans le cadre de l’histoire d’Israël. Ainsi il saisira le sens et la portée de leur enseignement, et la situation d’un peuple qui, malgré son élection et des témoins envoyés par dieu dans son sein, eut beaucoup de mal à le reconnaître comme le seul Créateur et Maître digne d’être adoré.

Des recherches identiques peuvent être entreprises pour le Nouveau Testament. Si dans nos éditions du N.T. les 4 évangiles sont toujours placés en premier, ils n’en furent pas pour autant les premiers écrits, puisque plusieurs épîtres les avaient précédés. Placer touts les livres du N.T. en ordre chronologique est une démarche instructive et captivante.

17. Bible et art

Les oeuvres d’art pourraient nous permettre de parcourir les grandes étapes de l’histoire biblique. Une visite à la chapelle Sixtine au Vatican pour contempler les fresques peintes par Michel-Ange au XVIe siècle, est convaincante à ce sujet. Il en ira de même, lorsque, guide en main, vous pénétrerez dans la cathédrale d’Amiens qui est aussi appelée "la Bible" tant ses murs et ses stalles sont chargées de sculptures bibliques.

La Bible a constamment exercé au cours des siècles une influence déterminante sur l’art: musique, architecture, théâtre, poésie, et aujourd’hui le cinéma. La Bible a pratiquement imprégné tout l’art à certaines époques, tant en Europe qu’ailleurs. Notre monde serait bien plus pauvre sur le plan artistique si l’Écriture Sainte n’avait pas été une source constante d’inspiration. Même les peintres modernes les plus extravagants ont été parfois saisis d’un sujet biblique - à titre d’exemple: Paul Gauguin pour "Le Christ Jaune" ou Salvador Dali pour "La dernière Cène".

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Le Salut en Jésus-Christ par : → L'eau de son Baptême +→ Son Sang sur la Croix +→ Son Esprit de Résurrection.
= 1 Jean ch 5, v 6 à 8
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